Sabine, reine des bonnes idées, s’est lancée dans de petites confidences. De nombreuses blogueuses que j’aime particulièrement lire se sont aussi prêtée au jeu de la vérité (Je veux un bébé, Maman @home, Marie Les mamans testent, Moi Timothée, Selky, Catherine, Crevette d’O Douce, La même en pas pareil, Game of Mômes, Des vertes et des pas mûres, 2 gars 2 filles, 8 à la maison, Les petites madeleines, Mimi la cocotte.). Faisant partie de la start-up du 3ème millénaire “3615 Mylife”, j’ai eu envie de me prêter au jeu. Voilà donc 10 choses que vous ne savez pas sur moi. 1) Je suis une éternelle hargneuse de la SNCF. Vers 21 ans, ma maman a dû me récupérer à la gare de Lyon dans un local isolé pour “insulte à agent”. Ce n’est pas bien. 2) Il m’arrive régulièrement de boire plus de 2 litres de Coca light en quelques heures. Je me force à en acheter peu pour en consommer peu. 3) A l’âge de 11 ans (en 6ème) mes parents m’ont offert un VTT. Ils ne m’ont plus amenée nulle part ! Même en cas de forte pluie ou de neige. En contrepartie des 27 rhumes que je me chopais chaque année, j’ai gardé des cuisses et des mollets musclés. 4) Je n’ai jamais fait le mur étant jeune. Je mentais à ma mère pour des broutilles, mais je me serais sentie incapable de trahir sa confiance. C’est encore le cas aujourd’hui. 5) Avec mes deux meilleures amies, ça fait 20 ans que l’on se connait cette année. Et je les aime plus qu’hier. 6) Je pleure systématiquement devant La petite maison dans la prairie. Pas des pleurs étouffés. Quand il m’arrive de tomber sur un épisode que je n’ai pas vu (évènement très rare), j’ai un petit pincement au cœur. 7) Je déteste cuisiner, à part de « vrais beaux plats » (concept particulièrement subjectif) quelques fois dans l’année. Mes enfants mangent donc des repas très équilibrés, mais malheureusement très peu ragoutants à cause du peu de temps qui y est consacré. Je ne parviens pas à me forcer. Ce serait sûrement plus simple de faire des plats préparés, mais pour ça non plus, je ne parviens pas à me forcer. Heureusement, mon mari est là à partir du jeudi soir. 3 jours de bons repas, c’est déjà ça ! 8) Je vais aux toilettes toutes les 45 minutes. C’est très handicapant. Pour le bac, je n’ai pas osé boire la veille de peur de ne me faire pipi dessus le jour J. Les grossesses n’ont pas arrangé ce petit tracas. 9) Mes amies aiment se moquer de moi quand j’explique que mes enfants n’ont eu qu’une fois la gastro parce que je lave mes poignées de portes et mes interrupteurs tous les jours. Oui. Tous les jours. #maniaque 10) J’ai passé 6 fois la pratique pour mon permis de conduire, 3 fois le code (je l’ai eu 2 fois) et totalise 128 heures de conduite. Il m’a fallu des années avant de prendre ma voiture sans la trouille aux fesses. Et encore…ce n’est pas vraiment une voiture…c’est une Smart ! Je retourne vite à ma plomberie car je pourrais vous livrer en 11ème point que je suis un peu à la ramasse techniquement et donc que je n’ai pas encore validé mon module (15 sur 17 l’ont déjà validé). Je suis donc totalement décontenancée et particulièrement angoissée. J’avoue, j’en ai pleuré tout le week-end. Ce n’est pas très vaillant mais ça me touche beaucoup de ne pas réussir encore à faire du bon travail. Une seule solution : plus travailler. Donc…j’y vais.
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Le temps
C’est un sacré vicieux celui-là, on pourrait croire qu’une heure, c’est une heure. Mais non. À certains moments, une heure est une éternité (attente à la CAF, Sécu, gynéco…on a tous connu ça au moins une fois.). À d’autres, on a à peine le temps de regarder notre montre que…ça y est, la clepsydre est écoulée. (Heureusement que Fort Boyard enrichit mon vocabulaire. La culture est partout !)
En ce moment, les heures défilent à toute vitesse. Systématiquement, quand je regarde le cadran pour prendre quelques minutes de repos, il est 23h. Les heures de sommeil, elles sont toujours trop courtes. Les salopes.
Se reposer
Voilà maintenant 4 semaines que j’ai intégré ma formation. C’est beaucoup de travail, des fiches de révisions, des bleus aux genoux, des mains abîmées. J’adore. J’en apprends un peu plus chaque jour, je commence même à parler « plombier » avec le bon vocabulaire.
SpiderPapa manque beaucoup à la maison depuis qu’il s’absente du lundi au jeudi pour son boulot. Il est chaos. Je suis chaos. Il faut se donner le temps d’intégrer le nouveau rythme, de vivre ces passions, ces emplois du temps chargés sans culpabiliser.
Levée à 6h05, couché à 23h minimum. J’ai décidé que le mercredi, j’irai au lit à 21h15. Question de survie.
Le week-end, je travaille 3 heures environ pour réviser la semaine passée. 2 fois par semaine, je sors mon gros classeur et fais des résumés. J’essaye de faire passer l’idée d’acheter une grosse plaque de placco pour m’entraîner sur les installations. Dans 75m2, un gros panneau blanc avec des tuyaux, ça le fait ?
Le jeudi soir, je profite du retour de mon mari. En plus, le jeudi, c’est sushi.
Le vendredi soir, c’est un moment en famille. Nous mettons une belle nappe, sortons du pain tressé. C’est chabbath. Ce soir-là, j’évite l’ordi.
Le week-end, je n’ai pas vraiment besoin de m’étendre sur le sujet. 2 parents, 4 enfants. CQFD
Il ne reste plus beaucoup de créneaux libres dans cet emploi du temps. À peine celui de prier pour rester en bonne santé et que tout ce rêve puisse durer.
Je ne vais pas mentir, se reconvertir c’est aussi un peu flippant, angoissant. Comme hier, par exemple où j’ai complètement foiré mon installation. Je suis rentrée minée. Ça me demande une compréhension que je n’ai pas encore et des fois, j’appelle ma mère et ma meilleure amie pour qu’elle me donne une réponse qui me plait à “vais-je y arriver ?”. D’habitude, je suis dans l’optimisation, mais avec la plomberie, ce n’est pas du tout le moment. Objectif : apprendre. Après je verrai !
Heureusement, les mecs sont très cool avec moi. On s’entraide. Il n’y a pas d’inégalité ou du moins, je ne l’ai absolument pas ressenti et je les en remercie (ici seulement. En vrai, je fais comme si de rien n’était).
Prioriser
Tout ça pour dire qu’avec ce foutu temps, qui passe plus vite que je ne le souhaiterai, je suis contrainte de prioriser. Tout ça pour dire qu’avec ce foutu temps, qui passe plus vite que je ne le souhaiterai, je pourrai moins écrire et beaucoup moins « liker ». J’espère pouvoir jouer du clavier au moins une fois par semaine. Plus, sera très compliqué. Moins, sera très compliqué.
S’il vous plaît, restez là. Parce que vous allez me manquer.
(et si tout se passe, en mars, on sera diplômé. Et qui dit diplôme, dit Champagne pour tout le monde !)
Claire, qui ne peut pas renoncer à bloguer mais contrainte de se limiter.
La pipe
Interdit au -16 ans, j’y tiens. Il y a un âge pour tout.
En ce moment, les sites internet font fort. Pour attirer l’attention (sur le web, on appelle ça le “buzz”), ils sont prêts à s’approprier des sujets chauds juste pour se faire Facebook-liker ! Religion, guerre, féminisme, racisme…actuellement, malheureusement, ça ne manque pas.
Comme c’est de la visibilité facile. J’ai décidé de m’y mettre. Ça ne fait pas de mal un peu plus de visiteurs l’été.
J’ai pensé parler circoncision, sans anesthésie évidemment, mais ce n’est pas assez dans l’air du temps. C’est l’été, les gens ont envie de trucs chauds.
J’ai donc choisi un “marronnier” (sujet récurrent dans le journalisme) qui m’assure un peu de fréquentation. Ce n’est pas beau comme principe, mais bon, comme l’autre, il le fait. Je me suis dit que …
Ginie de Femme Sweet Femme (Avertissement : vous allez devenir accro à son blog si ce n’est pas déjà le cas) a déjà parlé très richement de la pipe. J’ai donc repris son sujet.
Passe-partout, complètement décalé par rapport à mon thème de prédilection et il ne fait pas de mal : c’est parfait.
Le sexe, ça fait de l’audience. Toujours. Demandez à Youporn et à Pornmotion, ils sont bien au courant et niveau fréquentation, ils ne doivent pas être les derniers.
Je vais donc m’essayer à cette petite pratique qui consiste à utiliser un tas de mots clés régulièrement recherché dans le monde universel de Google. Que je m’y connaisse, ou pas.
Les miens seront : pipe, fellation, chibre, sexe (évidemment), excitation, plaisir.
Je fais dans la simplicité.
Niveau racisme, religion, féminisme, j’ai trop de scrupule pour me les approprier.
Mise en garde :
- Public religieux : je crois que ce n’est pas autorisé (une histoire de semence en vain, si ma culture est juste.)
- Maman, zappe cet article, sinon on devra toutes les deux faire semblant pendant un moment que tout cela n’a pas existé. C’est dommage.
- Contacts professionnels échoués ici via un lien Linkedin ou Viadeo (ou une carte de visite trop hâtivement donnée), ce n’est pas moi qui écris, c’est le clavier.
Donc pour parler fellation, pipe (Bipppp : placement de mots clés), j’ai décidé de mettre en scène un homme et une femme. C’est le côté “expérience” qui fait tout dans ces articles à gros succès. Comme ma situation de maman de 4 enfants est issue, dans mon cas, de la relation entre un homme et une femme, c’est la configuration que je vais présenter.
Attention, pour faire le buzz, il faut vraiment donner de la personne et raconter tous les détails. Sinon, ça le fait pas. C’est ce côté authentique, “je l’ai vécu” qui assure la reconnaissance. Qu’on l’est vraiment vécue ou pas en fait. Ça, ça n’a pas d’importance.
Maintenant, il y a le plus compliqué, là où le travail de/du l’écrivain spécialiste du référencement commence vraiment. Attention, je suis obligée de mettre du style pour que les robots Google ne se sentent pas feintés. Les robots Google ont un cerveau. Si, si.
Donc, je commence : (pour que ça marche, faut que ce soit très chaud. Fifty shade of Grey, va te rhabiller)
“À chaque fellation, le même plaisir m’envahit. Ma langue frôle doucement le sexe de mon partenaire. Je le sens gonfler entre mes lèvres humides. Son plaisir envahit bientôt toute ma bouche. J’attrape son chibre encore au début de l’assaut et le maintien plus fermement pour faire monter son excitation. C’est un moment de partage. Il m’offre son envie, son désir, je lui offre mon savoir-faire, mon dévouement. Pendant quelques minutes, cette sensation brûlante envahit mon corps. Je me laisse aller au plaisir de donner. Ma bouche avance maintenant beaucoup plus vite sur ce sexe en érection. Elle glisse de haut en bas et ma langue joue frénétiquement avec…”
Vous voyez, avec un tout petit peu de style (et encore, est-ce bien nécessaire ?!) c’est facile d’être hors sujet juste pour attirer l’attention.
C’est bizarre et déplacé également.
Messieurs les sites web, les blogs, faites des efforts, restez dans votre sujet, n’inventez pas des histoires juste pour faire parler. Sinon, vous êtes complices et participez à l’industrie des sites de bas étage.
Les putes du web.
Je ne vise personne particulièrement, c’est juste un constat général du moment.
PS : Pour le titre provocateur, vous imaginez bien, j’y étais contrainte.
Un titre choc : ça fait partie de la panoplie de la visibilité.
PS2 : pour l’image qui illustre l’article, vous comprendrez également qu’il n’y a pas de principe à avoir quand on veut buzzer.
Claire, femme, maman, lectrice contre l’appropriation de sujets complexes au profit de la visibilité.
Il s’appellera David
Comme je n’ai eu avec moi,pendant 15 jours, que mon plus jeune enfant, c’est l’occasion de lui accorder la place qu’il mérite ici. Déjà que dans le nom du blog, il n’est pas cité…
David, c’est le prénom de mon petit dernier : un haricot magique qui s’est développé miraculeusement dans mon ventre auparavant naturellement hostile à quelconque forme de vie.
Si c’était un garçon -secret bien gardé par le monde hospitalier jusqu’à la délivrance- le prénom était évident. Il s’appellerait David. Si c’était une fille,ç’aurait été Anouk.
Pas vraiment en rapport avec le roi (même si cette image n’est pas la moins flatteuse) mais plutôt en rapport avec David. Notre David.
Pour vous raconter cette histoire, il va falloir aussi que je vous révèle un peu de ma vie mais aussi un peu de celle de ma maman. Je pense (et j’espère) qu’elle ne m’en voudra pas.
Voilà encore un texte qui me rendra timide face à l’interlocuteur qui l’aura lu. Ici, c’est un peu mon carnet de liaison, j’assume pleinement (au moins en l’écrivant).
Ma mère s’est retrouvée veuve à 42 ans et moi, sans papa à 17. C’était triste à s’assoir par terre pour un bon moment, c’était long à colmater, ça paraissait insurmontable de vivre ça et puis, le temps a passé. Nos habitudes ont changé. Mettre la table pour 5 s’est petit à petit transformé en 2 face à face. Au début, penser à ne pas sortir l’assiette était déprimant et puis, la chaise en trop a été placée sous le piano, même s’il n’y a personne pour jouer. (et qu’il n’est sûrement pas accordé) C’est devenu sa place dans cette nouvelle configuration. Je me suis habituée. On s’est tous habitué. C’était comme ça, pas le choix.
Heureusement le temps avance en même temps pour tout le monde, au moins du point de vue d’un calendrier. Pour ma maman également. Heureusement.
Elle a rencontré quelqu’un. Il était généreux, gentil et profondément joyeux. Il lui a fallu du temps, à maman, pour imaginer la vie autrement, pour se sentir à nouveau en sécurité, pour faire des plans.
A mon âge, je ne cherchais plus de père de substitution, j’avais déjà quitté la maison depuis un moment. J’espérais juste quelqu’un qui la fasse sourire, pour de vrai.
Comme c’est ce qu’il a fait, je me suis laissé imaginer quelques fois qu’il porte un jour mes enfants dans les bras comme l’aurait fait un papi. Il était parfait comme 3ème grand-père, j’en étais persuadée.
En plus, quand il a rencontré l’homme qui serait mon futur mari, il l’a adoré. Ca comptait.
Et puis, au moment où tout se réparait, il a complètement chié.
Par hasard, j’ai appelé ma mère pour vérifier si mon forfait téléphonique s’était relancé (l’époque du forfait bloqué), j’étais sous la pluie, il faisait froid et elle m’a tout dit. Je crois que ce jour-là la terre s’est à nouveau arrêté. Il avait eu une crise cardiaque et était mort dans la nuit. Comme ça, sans prévenir, sans nous laisser nous préparer.
C’est vraiment pas de bol de se retrouver veuve deux fois à 50 ans. Pour un téléfilm M6, ça ferait un super scénario dramatique. Malheureusement, tout ça était bien vrai. Ni acteur, ni caméra. J’espère sincèrement que le dicton « jamais deux sans trois » est aussi valable que le fait que quelqu’un pense à toi quand on voit la trace d’un avion dans le ciel.
Aujourd’hui, je préfère sourire (et en blaguer) que de pleurer. Dès fois, la vie est comme ça et ça sent juste mauvais. Maintenant, je connais les paramètres.
Cet homme qui a fait partie de nos vies aurait adoré que j’ai des triplés. Il aurait trouvé ça merveilleux. Je l’imagine avec sa voiture énorme et trois sièges auto de dernière génération venir nous voir à la maison. Ça m’aurait plu que mes enfants aient ce grand-père-là.
Alors, quand notre dernier bébé est né, il nous semblait naturel de lui offrir ce prénom, le prénom de ce grand-père d’adoption, le prénom d’un homme que j’avais choisi pour être un super papi.
On l’a appelé David comme le David merveilleux que j’ai eu la chance de rencontrer. La joie en héritage.
PS: promis, la prochaine fois je vous parle crème solaire, terracotta et cheveux glossy pour alléger le récit.
WANTED : Lolotte la Chouette
Hier, j’ai eu une journée bien dense. Une vraie de vraie. Celle avec plein de rendez-vous dispatchés dans toute la ville, avec un enfant malade, avec des impératifs horaires stricts (style rendez-vous administratif obtenu à coup d’harcèlement entre deux réunions) et des courses à faire avant que mon mari ne rentre de son travail un jour férié et découvre un frigo hanté.
Tout s’est goupillé parfaitement, je me suis sentie pousser des ailes, fière de gérer parfaitement vie professionnelle en reconstruction et 4 enfants avec un conjoint à l’étranger.
J’étais souriante en récupérant mes enfants au centre aéré et à la crèche (oui, ils vont au centre aéré) avec la malade-plus-du-tout-malade (phénomène récurrent surprenant) très fière de filer à vive allure en vélo à mes côtés en trottinette.
J’étais souriante en arrivant à la boulangerie où l’un de mes enfants entre fièrement chaque jour seul avec la pièce acheter le pain, jusqu’au moment où Ava Banana a découvert que nous avions perdu Lolotte la Chouette.
Lolotte la Chouette
C’est le doudou de Doudou (mon petit dernier, le rouquin aux bouclettes)
Pourtant depuis la naissance de mes triplés, la règle est stricte : le doudou reste dans le lit. J’avais anticipé le drame du doudou perdu !
J’ai beau chercher le meilleur équilibre entre chaque enfant pour ne pas faire de différence traumatisante (des différences, j’en fais forcément, ils sont différents), en avoir un petit dernier, seul, après des triplés assoupli clairement mon tempérament militaire. Il demande tellement moins d’effort, et ça a beau être dur de le dire, c’est une évidence. Quand on a donné 12 biberons par nuit, en donner 4 est…
Bien sûr, il est né seul mais il n’est pas seul. Il vient s’ajouter et ça aussi, ça rend l’éducation un peu différente. Bref, pour dire ça vite, gérer les fratries, c’est pas simple.
J’ai donc, sans m’en rendre bien compte, laisser Doudou prendre son doudou avec lui dans la poussette. Et ce qui devait arriver, arriva.
Lolotte la Chouette a disparu, un bel après-midi de mai.
Nous avons bien tenté le chemin inverse, transformant cette balade forcée à 18h30 en une chasse au trésor, espérant secrètement qu’un passant complaisant la dépose délicatement sur une bordure en hauteur. Mais rien. Nous sommes rentrés bredouilles.
Evidemment Lolotte la Chouette a été offerte par la marraine de Doudou, expatrié à New-York et suffisamment Bobo-adorable* pour la choisir en crochet dans une petite boutique de Brooklyn. Evidemment, nous n’en avons pas deux.
Aux grands maux les grands remèdes
Notre dernière chance : l’avis de recherche. Pour mettre toutes les chances de notre côté, il sera placardée ici et partout où on peut me trouver (Facebook, Twitter) ainsi que sur les murs du quartier.
J’ai laissé uniquement un mail, de peur d’être recherchée pour affichage sauvage.
Si Messieurs les policiers, vous réussissez à remonter jusqu’ici, j’avoue tout, c’est moi.
INFORMATION IMPORTANTE : Vous pouvez m’envoyez tout indice à l’adresse lolottelachouetteperdue@gmail.com
Pour les grands malades, vous pouvez télécharger le “kit de recherche” de Lolotte La Chouette perdue et le placarder. Si vous habitez Nantes ou Strasbourg, je tiens à préciser qu’elle ne volait pas. Dommage, on l’aurait bagué.
– Lolotte la chouette perdue : avis de recherche version PDF
* Message personnel à l’intention de La Lolotte (surnom de celle qui nous a offert le doudou) : bien sûr que tu es bobo (“dans le bon sens du terme” comme dirait Anna dans la Reine des Neiges), tu t’installes un peu partout dans le monde en oubliant de prendre ton manteau et tu perds un sac Lancel grand modèle ! Ça, c’est clairement Bobo.
(bon et, tu as habité dans le Marais au 5ème sans ascenseur en disant que “franchement, c’était pas désagréable les escaliers”)
Claire, La maman à la recherche de Lolotte la Chouette perdue
Un peu de moi
J’imagine qu’au moins une fois dans votre vie, vous avez reçu une chaîne à la con qu’il ne faut absolument pas casser, sous peine d’être malheureux en amour, de devenir poissard ou je ne sais quel autre truc vraiment pourri.
Et bien, sur les blogs, c’est un peu pareil. Il existe une chaîne bien connue qui s’appelle les Liebster Award. Deux personnes m’ont mise dans la boucle et comme elles sont très sympas et ben, j’ai envie d’être sympa aussi et de ne pas casser la chaîne. Je crois que sinon, elles sont condamnées à avoir des virus informatiques à répétitions ou des poux. (j’ai une préférence pour les virus, je connais un très bon informaticien)
Alors, cette chaîne consiste à :
1) Dire 11 choses sur moi
- J’ai trois prénoms : Claire – Emilie – Rachel
- J’ai été majorette. Une vraie avec un bâton et des bottes blanches.
- Mon père répétait toujours “pisses et bois la fontaine est à toi”. Le top de l’élégance.
- Mon ventre est plat et musclé mais il est blindé de vergetures. J’ai beaucoup de mal à m’y faire alors je compense par des beaux sous-vêtements.
- Toutes les personnes qui me connaissent bien prévoient toujours une grande bouteille de Coca-light lorsqu’ils m’invitent.
- Je mange beaucoup de bonbons.
- Je me suis mariée à 21 ans alors que j’étais dans ma dernière année d’études.
- Je pense profondément que “quand on veut, on peut” (pourvu qu’on ait la santé)
- Les gros mots sortent facilement de ma bouche. Je n’y suis pour rien.
- Petite, j’ai failli perdre mon pouce dans les rayons du vélo de ma grande sœur.
- Mon plat préféré et une salade fenouil-Olives. Rien de complexe : du fenouil, des olives et un assaisonnement huile d’olive + citron. Les goûts se marient parfaitement.
2) Répondre aux questions des personnes qui m’ont refilé le boulet
Comme 2 personnes m’ont invité dans cette chaîne, je vais répondre d’abord à l’une puis, à l’autre. Logique.
a) Les réponses à Supamam
1. Quel est selon les autres ton plus gros défaut ?
Après une analyse approfondie auprès de 40 testeurs, je répondrai sans hésitation que je parle trop fort. L’un d’entre eux a dit que “j’étais périmée” avec mes 4 enfants. Je retiendrai donc ma puissance vocale.
2. Un truc à nous avouer ? vas y lâche le morceau !
Quand j’étais petite, j’avais un cheveu sur la langue très marqué.
3. Fais nous voyager, c’est où ton coin préféré ?
L’hôtel Lyon Métropole…à Lyon.
4. La dernière phrase rigolote de ton/tes marmot(s) c’était ?
Il y en a beaucoup mais j’en ai deux en têtes. Ava Banana qui m’a dit récemment que “j’avais des gros nénés de rien du tout” et Danou qui m’a répondu “qu’importe” à une question du style “champignons ou carottes avec tes pâtes ?”.
5. Mac ou Windows ?
Windows
6. Si je te dis éducation, tu me réponds… [vous avez 3h]
Autonomie.
On me donne un mot, je réponds donc un mot.
7. Quel est le plus vieux jeu vidéo auquel tu as joué ?
Shinobi et The Newzealand Story sur Atari 1040
8. Fais moi baver, ton plat favori ? [toute recette est la bienvenue 🙂 ]
La salade fenouil-olives. J’en ai parlé un peu plus haut. Sinon, j’adorrrre les chirashis saumon. (poisson cru sur lit de riz vinaigré)
9. À quel âge as tu eu ton/tes enfant(s) ?
Les grands à 26 ans et le dernier à 30 ans.
10. Est-ce que tu connaissais mon blog ? Comment l’as tu connu ?
Oui je le connaissais grâce à Facebook.
11. Et je suis obligée de la faire, chocolatine ou pain au chocolat ?
Je n’aime pas vraiment les viennoiseries mais j’adore les choux à la crème chantilly et plus spécialement les cygnes à la crème chantilly.
b) Les réponses à Nicool de Moi, Timothée (qui est super cool comme son nom l’indique)
1. Quel est ton super-héros préféré ?
Mon mari. On peut aussi l’appeler SpiderPapa, c’est son nom lorsqu’il porte sa cape.
2. Pourquoi ? (tu as le droit de dire que Batman, en noir, est plus sexy que Superman, en moule bollocks).
Parce qu’il est aimant, juste, volontaire et sexy à mes yeux. En plus, il a été fabriqué pour moi, sur-mesure.
3. Si tu devais faire voler ta maison avec des ballons, quel serait le coin de paradis où tu la poserais ?
L’hôtel Lyon-Métropole. Je ne suis pas originale.
4. Tiens, d’ailleurs, ton film d’animation préféré ?
Wallace & Gromit-Rasé de près. J’aime également Les triplettes de Belleville et les gros mollets des cyclistes.
5. Tu viens de ramasser des champignons. La récolte est belle mais tes pieds sont trempés. Pour te réchauffer, plutôt une tisane ou un chocolat chaud ?
Plutôt café allongé.
6. Quel est le beau cadeau que tu aies jamais reçu ?
Un bouquet de fleur envoyé par mon mari-pas-encore-mon-amoureux-à-l-époque sur mon lieu de travail à la Plaine-Saint-Denis.
7. Le dernier livre que tu as lu ?
L’accro du shopping à New-York. J’appelle ces types de lecture mes “livres de train”. J’aime les livres légers. Même que j’ai lu tous les Gossip Girl bien avant qu’ils en fassent une série.
8. Le petit nom craignos que te donne à ton chéri ?*
Ma Douceur. C’est un peu craignos.
9. À l’école, tu te planquais près du radiateur, tu bavardais au fond de la classe ou tu écoutais, sagement ?
J’étais celle qui posais tout le temps des questions. Pas que des connes…
10. Ta réplique culte ?
“A cœur vaillant, rien d’impossible” ou “hacker vaillant, rien d’impossible” (ça fonctionne aussi) extrait du Cid de Corneille. Un livre dont je connais presque tous les passages par cœur. Je l’aime d’amour.
11.Ton groupe de musique ultime ?
Pas un groupe mais une chanteuse, LA chanteuse : ma copine Madonna.
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Honte sur ma face, j’ai oublié également de répondre à Selky, le singe dégingandé le plus connu de la blogosphère parental.
1. Fais moi un résumé du dernier livre que tu as lu.
Comme cité précédemment, “L’accro du shopping à New-York” appartient à une série de bouquin intitulée “l’Accro du shopping”. C’est l’histoire d’une serial shoppeuse partie découvrir New-York avec son amoureux riche et beau dans le but de s’y installer.
2. “Le Père Noël est une ordure” ou “Les Bronzés font du ski” ? (réponse argumentée please)
Le père Noël est une ordure.
Mes arguments principaux sont : “Zezette épouse X”, le coup du “doubitchou” et le pull infâme ! Le fait que Zezette soit née à Montgeron (information citée dans la pièce de théâtre), une ville où j’ai habité, me donne un sentiment d’appartenir un peu à cette histoire délirante.
3. Aides moi à convaincre DD : je rêve d’un petit tatouage (discret et tout petit hein) mais il veut vraiment pas…
Je serai difficilement convaincante sur ce point bien que je comprenne parfaitement l’envie. La belle Eva de Rock’n’Lolita, qui possède le tatouage le plus travaillé que j’ai vu de ma vie, te donneras des arguments bien meilleurs que moi.
4. Tu vas faire quoi cet été? Fais moi rêver.
Nous allons partir à Charolles, là où l’on fait de bon steack charollais dans une grande maison de campagne avec piscine clôturée et fille au pair.
Cela me fait penser qu’il est temps de trouver rapidement la fille au pair…
5. Définis toi en 5 mots.
Exigeante, épuisante, excessive, engagée, amoureuse.
6. C’est quoi ton pêché mignon ? Genre t’as deux kilos à perdre mais tu peux pas te passer de …
Les bonbons….incontestablement…
7. T’allais où en vacances quand t’étais petit(e)? T’y retournes parfois?
Mon père avait la chance d’avoir un formidable Comité d’Entreprise (CE). Je partais très régulièrement aux USA. Et non, malheureusement, je n’y retourne pas mais c’est pour bientôt j’espère.
8. Si je devais changer quelque chose à mon blog, ce serait quoi?
Rien, je l’aime comme ça. (facile et pas contrariant)
9. Parlons contraception : pilule ou stérilet ou capote ou implant ou abstinence (pour faire plaisir à Torata)
Parlons franc : préservatif. Ce n’est vraiment pas l’idéal mais je ne souhaite plus de contraception hormonale pour le moment et avoir un truc à l’intérieur me fait flipper. Néanmoins, je pense que je vais passer au stérilet en cuivre un jour ou l’autre.
10. Ton prochain concert ? Programmé ou rêvé. Tu m’invites?
Le prochain concert de Madonna en France ou dans un pays frontalier. Je veux la voir au moins une fois avant qu’elle prenne sa retraite. Viendez !
11. Ton apéro idéal, y’a qui et quoi à table?
Des tomates cerises, un vin blanc de meuf doux et parfumé, des olives à tous les goûts et surtout des amis et plein d’enfants qui jouent ensemble dans les rires à côté.
Voilà, vous en savez un peu plus sur moi, j’ai relevé ma mission. Je vais donc dormir. Demain, c’est la fête des mères, à moi la grass mat’.
Je l’ai dit aux dessus, mon super-héros favori c’est SpiderPapa ! (je lui souhaite donc un bon courage pour demain matin)
PS : j’assume, je stoppe la chaîne et ne relance personne en retour. (mais je sais que d’autres continueront. Ainsi va la vie des chaînes sur internet.)
Ma belle-mère, fourreuse
Si je devais décrire ma belle-mère en un mot, je dirais : fourreuse.
Fourreuse, c’est le féminin de fourreur. Le métier.
Rien que de par sa profession, elle créait le débat !
Elle n’est jamais mal intentionnée. C’est le plus difficile, je crois. J’aurai préféré.
Le souci, c’est que nous sommes fondamentalement opposées sur de nombreux sujets. Et pas des moindres. Ceux qui touchent à mes valeurs profondes : le respect, la famille, les croyances…et bien souvent, l’éducation.
Elle éprouve un désir concupiscent pour son travail. C’en est presque suspect. En fait, le travail, c’est sa vie, son mari, son amant.
Je comprends que l’on fasse ce choix bien que je tente chaque jour de trouver le meilleur équilibre entre l’épanouissement professionnel et ma famille. Ça me semble particulièrement important.
L’entendre se plaindre de son magasin est le quotidien de mon mari depuis des décennies. En y pensant bien, j’ai l’impression que ça fait bien 120 ans qu’elle nous explique en long en large et en travers qu’il est temps qu’elle prenne sa retraite. Depuis 11 ans, qu’elle réjouit ma vie, elle repousse sa retraite en fonction du vieillissement de la population.
Après tout, chacun sa life. A part que, ça reste la mamie de mes enfants. Et je suis une exigeante des mamies. J’ai envie de construire une cellule familiale fiable et stabilisante pour mon petit troupeau.
Ma belle-mère fourreuse ne m’aide pas vraiment.
Elle est particulièrement adepte du créneau 18h30-20H pour débarquer à l’improviste. En général, elle appelle 4 fois avant pour poser une même question qui : « Tu es sûre que Claire n’a pas besoin d’un peu de vaisselle ? Des verres ou des poêles ? J’en ai trop, Je veux me débarrasser. » Dit comme ça, on peut supposer que j’abuse mais en fait, ça fait des années qu’elle me pose cette question. Des années !
Elle ne jette rien. Je ne garde que très peu de chose et surtout je limite largement les jouets de taille indécente.
J’aime le vide. (je sais, avec 4 enfants, c’est compliqué)
Là encore, bataille !
Ma belle-mère est de celle qui trouve que cette peluche grandeur nature, c’est « absolument adorable » ou que cette réplique d’hélicoptère composée de 379 pièces (pour les 13 ans et plus) est vraiment extraordinaire. Ce que moi, je trouverais extraordinaire, c’est que les enfants ne se colle pas les doigts avec la super glue fournie.
Côté ménage, là aussi, nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde. Pourtant, le ménage c’est sacré.
Son bac à douche est pourri par l’usure. Souvent, j’ai envie de mettre une salopette de travail en jean brut, bien solide, avec des attaches aux épaules comme dans les séries américaines et de récurer tout ça.
Son vestibule est encombré de vielles merdouilles plus ou moins pétées, d’échafaudage de chaises et de vitrines pleines de vaisselle (celle-là même qu’elle tente de me refourguer). S’y rendre quelques heures sans rien casser ou sans se faire assommer par un énième abat-jour en suspension tient du miracle. Les enfants ne sont donc pas vraiment les bienvenus.
Enfin, c’est sûrement là que nous nous accordons le moins, ma belle-mère fait des préférences entre les enfants. Je pense que secrètement, elle tenait à ce que j’ai un garçon en premier. Comme les Vostroyens, elle a un profond respect pour les premiers nés.
Bien fait pour elle, ici, il y a 3 aînés.
Pour parfaire le décor, je ne peux que citer les choix vestimentaires de ma belle-mère fourreuse. Loin de moi l’idée de dire que sa poudre de soleil déposée en quantité excessive peut faire penser à une péripatéticienne sur la fin. Ce qui saute aux yeux, c’est plutôt les superpositions de fourrures. Hiver…comme été. Déformation professionnelle j’imagine.
Quel tableau ! Heureusement qu’elle ne sait pas se connecter à internet.
En fait, malgré tout cela, malgré tout ce qui semble être des défauts à mes yeux, elle fait des efforts. Beaucoup d’efforts. De la même façon que j’apprends à être maman, elle apprend à être mamie et je lui en suis reconnaissante.
XoXo
Love U belle-maman fourreuse
Le SIDA, il ne passera pas par eux
En ce moment, on parle beaucoup du SIDA, normal, aujourd’hui, c’était le Sidaction. (hier et avant-hier aussi…et tous les autres jours de l’année)
Il y a des causes dont je me sens proche. Celle-ci en est une.
Je peux tenter le débat puéril où je dis “que j’aimerais bien qu’il n’y ait plus de malade du SIDA dans le monde“. Ouais, j’aimerais bien. Mais j’ai un peu grandi et la vie et les infos m’ont perverti. Je ne suis plus aussi utopique que lorsque j’avais 5 ans.
C’est dommage, vraiment j’aimerais.
Ce n’est pas un billet sponsorisé (où l’on me paye pour en parler). C’est juste un petit rappel à moi-même (et pourquoi pas à d’autres), j’espère inutile, pour dire que des malades du SIDA, il y en a.
Ici, en France, à côté de moi.
Comme il y a dix ans, ça ne se soigne toujours pas. Les labos sont fortiches, il y a eu plein de progrès. Peut-être même qu’il existe un vaccin caché.
On sait pas.
En tout cas, il ne faut pas planer, vivre avec le VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine) c’est pas un rhume à vie avec un petit antibio’ de rien de tout. C’est une merde qui rend fragile à chaque coup de vent. On peut se dire que ce n’est pas grave pour se déculpabiliser de ne pas avoir mis une capote la dernière fois, parce que, franchement, dans cette ambiance, c’était compliqué de la sortir.
Aujourd’hui j’ai des enfants. Un jour, ils seront grands (pas tout de suite s’il vous plaît). Ils feront du sexe avec leurs amoureux. Je peux me mentir ou bien juste anticiper. Peut-être qu’ils auront 14 ans, peut-être qu’ils prendront beaucoup plus de temps. Je n’espère pas à 10 ans !
Quel que soit l’âge –que je pourrai difficilement controler- je veux qu’ils se sentent prêts. Prêts à respecter l’autre et à être respecter.
Ce n’est pas simple la première fois. On angoisse du moment où l’on va se retrouver nu en face de l’autre, de ses gestes, des sensations nouvelles.
Ce n’est pas simple avec le suivant, c’est encore nouveau, c’est toujours flippant.
Ce n’est pas simple avec le Bon, on y joue presque sa vie et ses futures nuits.
En fait, le préservatif, ce n’est jamais simple mais c’est essentiel. Se sentir respecter dans l’acte amoureux ou sexuel c’est aussi avoir un partenaire qui veut se protéger.
C’est moralisateur et peut-être déplacé, mais, avec le préservatif, je ne me modère pas.
Il faut le porter.
PS : la Paracha de la semaine ne portera pas sur ça. Tout de même, il y a des sujets qu’il ne me semble pas tout de suite nécessaire d’aborder si je ne suis pas questionnée par mes enfants.
PS2 : le fameux petit bout de latex (ou pas) joliment nommé “préservatif” protège aussi des saletés d’hépatite B, syphilis et autres MST.
Le virus du SIDA, contrairement à d’autres décérébrés, aime tout le monde. Il ne fait pas dans le genre.
J’aime les “minutes-prévention”.
Il est possible de faire un don au Sidaction
Pourquoi les mails arrivent en spam ?
Devenir webmarketeur semble devenir un hobby pour de nombreux blogueurs. On trouve des tonnes de conseils pour apparaître dans les premiers résultats sur google ou pour faire quelques opérations avec des marques. En tant que blogueuse maman, j’ai donc pris une licence au club de webmarketing à ma MJC de quartier afin d’approfondir le sujet. Je trouvais cette activité fun et idéale pour reprendre le sport en douceur après la grossesse. Aucune contre-indication pour mon périnée. En plus, pas de contrainte horaire : internet est ouvert 7jours/7, 24h/24. Bien sûr, je déconne, il existe des cours de couture dans ma MJC, pas de webmarketing. Dommage.
Bref, j’ai décidé de me lancer dans ce grand bain pour parler d’un de ces concepts incompréhensibles et obscurs issu de la rencontre du monde de l’informatique et des médias.
C’est avec la simplicité de Oui-Oui et de Tchoupi réunis que je vais tenter d’expliquer “pourquoi des mails arrivent spams” alors qu’on fait une super newsletter qui tue sa mère et qui mériterait tellement d’être lue !
Quelques explications pour mieux comprendre
L’emailing : le principe d’envoyer un courrier par mail
Si tu ne comprends pas ce qu’est un “email”, c’est sûrement que tu as ce genre de post-it collé à côté de ton clavier.
Dans ce cas là, je t’invite à repasser ici demain, je parlerai sûrement de caca, de couche ou de mouche-bébé. Mes sujets habituels.
Il existe plusieurs types d’envoi d’email :
Situation A – le basique : 1 personne envoie 1 mail à 1 seul destinataire (tu écris un mot doux à ton amoureux par exemple).
Situation B – surtout pour les barbecues l’été ou pour faire élire son bébé, Bébé Cadum 2014 : 1 personne envoie 1 mail à plein de potes (genre tous tes amis inconnus de Facebook).
Dans ce cas, on espère toujours ne pas être l’ami du boulet qui met tout le monde en visible dans la section CC (Copie Conforme)
Situation C : 1 personne envoie 1 mail à beaucoup de destinataires avec une mise en page un peu sympa, du texte et des images.
Dans ce cas, on peut alors parler de Newsletter (ou “lettre d’information” pour les Canadiens français-addict)
WARNING : c’est dans cette situation que les choses se compliquent. Essayer d’envoyer 20000 ou 200000 mails de votre boite Yahoo, vous verrez, c’est un peu complexe.
Si vous avez un blog, il y a aussi des applications pour ça. Il existe de nombreuses extensions pour réaliser des envois de newsletter intégrés à votre plateforme de blog (sur wordpress c’est très facile à trouver).
Sinon, Il faut alors faire appel à un routeur mail : un service qui envoie des mails en masse. MailChimp, Mailjet ou Force Mailing (j’en cite 3, comme à la TV) sont par exemple des routeurs mails. Souvent, ces systèmes sont en mode SaaS.
…ça y est, je vous ai perdu avec cette abréviation incongrue. Du calme, c’est pas si complexe.
SaaS veut dire “Software as a Service” = tu payes un abonnement à un service (ici du routage mail ou de l’envoi d’email en quantité) et tu as accès à un service sur internet avec un login et un mot de passe. Un peu comme Meetic.
Que vous ayez un système intégré au blog ou que vous adoptiez un système en mode SaaS, le principe sera le suivant :
1 envoyeur > 1 message > 1 service d’envoi (La Poste version internet)> des boites aux lettres de destinataires. Je vous ai croqué un magnifique dessin pour bien comprendre.
1 envoyeur/expéditeur = 1 adresse IP attribuée
Côté expéditeur, c’est simple, on attribue une adresse d’envoi à chaque expéditeur : un IP (Internet Protocole). C’est le moyen d’identifier qui envoie, Comme sur l’étiquette d’un Colissimo.
Côté destinataire, chacun a sa boite aux lettres avec son adresse associée. C’est l’adresse email. Comme ça commence à faire pas mal d’années qu’on utilise les emails, le choix dans les couleurs des boites aux lettres s’est adapté au marché. Il y a les tendances Gmail, Yahoo, Hotmail…
Le hic, c’est que ces boites aux lettres (webmail) sont un peu différentes de celles en bas de mon bâtiment. Là, il y a un autocollant en gros qui dit “pas de pub” et une poubelle juste à côté.
Comme derrière votre boite mail, il n’y a pas de cyborg avec une réelle intelligence artificielle, un système trie automatiquement le courrier selon des critères complexes…et un peu variables afin de savoir si votre message sera placé en boite de réception, en boite spams/indésirables ou même dans aucune boite. La loose.
La réputation de l'”envoyeur” ou “expéditeur”
Pour classer les mails en fonction des expéditeurs, une réputation est donné à chaque envoyeur, un score. C’est ce score qui indique à la boite mail destinataire si vous êtes un expéditeur fiable ou pas.
– expéditeur avec une bonne réputation (ou IP fiable comme je l’ai expliqué plus haut) = boite de réception
– expéditeur avec une mauvaise réputation = dans les spams (=dans ta gueule)
Comment avoir une bonne réputation
Evidemment, c’est là qu’est toute la question !
Beaucoup d’informations sont prises en compte pour savoir si t’es le bogoss de la boite mail. Y’a les stars de l’envoi d’emails et il y a les recalés. Bon, bah zéro c’est nul comme score, comme à l’école.
La réputation de l’IP de l’envoyeur est basée sur plein de trucs dont :
– le fait d’être un envoyeur identifiable (là, c’est technique, je vous épargne l’explication)
– la qualité du message, de l’objet de l’email. L’enveloppe intitulée “Viagra pour toute la famille” par exemple, c’est moyen. Pareil pour les emails qui affichent ce type d’information :
– un lien de désinscription et un lien pour voir le message en ligne ou “lien miroir” (la célèbre mention “si vous ne voyez pas correctement ce message, joignez ce lien“) doivent être présents sur chaque email envoyé;
– la qualité de la base de données (les destinataires à qui vous envoyez). Plus les adresses mails sont vieilles et volées n’importe où, plus votre réputation d’envoyeur sera mauvaise car votre nombre d’adresses mauvaises (en gros, les NPAI – N’habite Pas à l’Adresse Indiquée aussi appelés les “bounces” dans le domaine de l’emailing) sera élevé.
– le taux de plaintes ou de spams déclarés à chacun de vos envois.
C’est le petit bouton sur lequel on appuie souvent quand pour la 15ème fois, on reçoit le même mail affichant 85% de réduction sur une vente privée exclusive qui dure 14 mois. Ce geste n’est donc pas anodin et sachez que comme dans la vraie vie, la réputation vous colle à l’IP comme une odeur de sueur.
Bien entendu, les blogueurs ne font jamais ça. Les blogueurs sont les idoles du web. Bien entendu !
Je respecte bien les commandements de l’emailing, pourquoi j’arrive quand même en spam ?
Parce queeeeeeeeeeeeeeeeeee ! Il y a évidemment une explication.
La réponse la plus simple est que, lorsque tu envoies ta newsletter (soit depuis ton système intégré à ton blog, soit via un routeur), tu envoies depuis un IP mutualisé, c’est à dire, que ton adresse d’envoyeur est avec un lot d’autres envoyeurs dont certains sont peu scrupuleux. Des vermines envoient par millions à des heures improbables des mails te proposant des rencontres sans CB avec des mecs ou des meufs de ta région. Eux, ne respectent pas toujours les règles et tout le monde clique sur spam.
Résultat : ils ont une mauvaise réputation qui impacte sur ta propre réputation parce que vous êtes sur le même IP. Les salauds !
Mais alors, existe t’il une solution ?
Si tu n’as pas une base de données indécente (nombre d’inscrits à ta newsletter), tu peux changer de routeur et opter pour des services de qualité qui contrôlent au mieux ta délivrabilité (fait d’arriver en boite de réception et non en spam) et informent ses clients des bonnes pratiques tout en fournissant des outils de contrôle (taux de spam par exemple). Du côté de l’envoyeur, le but est d’avoir une base de données de bonne qualité c’est à dire avec le minimum d’adresses erronées.
En plus, une personne qui souhaite recevoir un mail de votre part est une personne qui va cliquer sur votre mail et l’ouvrir. Cela a également un impacte sur la réputation. Halte au chapardage d’emails !
Si tu es une multinationale et que tu es tombé là par hasard, tu peux opter pour un routeur de qualité et rôder ta réputation sur un IP mutualisé puis basculer vers un IP dédié. Un IP dédié signifie que tu es le seul envoyeur et que si tu fais des conneries, c’est pour ta gueule. En contrepartie, pas de voyous de l’emailing qui te filent une mauvaise réputation.
Et voilà, mon explication est terminée. Si tu penses que c’est un tas de bêtises, tu as peut-être raison, il ne faut pas l’oublier, je suis une blogueuse Maman.
Qui sait ? Les voix de l’internet sont impénétrables.
Critiques et châtiment : le film Toy Boy
Pour une rare fois, j’ai pris hier ma soirée (de la même façon que je poserais une RTT…que je n’ai pas) pour regarder tranquillement un film à la TV avec mon formidable mari. La plupart du temps, je passe un bout de mes nuits sur l’ordi. Là, que nenni.
WARNING : j’ai un goût prononcé pour les films daubés
Pour me faire plaisir, j’ai des critères « cinématographiques » bien précis. Par avance, oubliez cet article si vous me suivez régulièrement. Il me retire toute crédibilité. (S’il en restait)
J’ai une bonne excuse (que seulement une mère sur 3300 peut évoquer), je suis une maman de triplés. Regarder la TV est donc un luxe que j’ai abordé de la façon suivante : reposer mon cerveau, mettre pause.
Mes critères de choix pour regarder un film découlent naturellement de ma conception de “faire un arrêt”. Il me faut donc quelques choses de très léger. Très, très, très, très léger. Sûrement pas un film oscarisé ou un Lion d’Or. Attention, pas non plus un film ou France 5 ou Arté.
Voilà quelques signes qui m’assurent une soirée TV détendue :
– Un lycée américain (s’il y a quelques pom-pom girls c’est encore mieux)
– Une histoire d’amour qu’on peut rapidement deviner. (il faut pouvoir facilement s’absenter au moins 4 fois pour remettre une tétine, un mal de ventre, un autre pipi, un autre autre verre d’eau…)
– Des bons sentiments (l’effet Charles Ingalls) et surtout pas trop de bagarres, de sang, de scènes dans l’obscurité.
– Pas de sous-titre (plus je suis fatiguée, plus je suis miro) sauf pour les épisodes inédits de Grey’s Anatomy.
Et enfin, des signes reconnaissables en quelques secondes : la bonne police pour le générique, la musique bien connue et pleine d’entrain et, en tête d’affiche, la star des blockbusters que l’on retrouve chaque quinzaine dans le formidable et incontournable magazine littéraire Oops.
Si nous devons envisager un film nécessitant un minimum de réflexion, il faut me prévenir la veille pour me mettre en condition. Encore une fois, s’il vous plait, ne putez pas trop sur mes goûts TV.
Hier, j’ai donc choisi au feeling sur ma Freebox TV. Mon choix s’est porté sur Toy Boy avec Ashton Kutcher. Pas de lycée américain mais, à priori, une histoire sans chichi qui fleure bon la comédie romantique au rabais. Exactement ce que je recherchais.
Toy Boy : le Pitch
C’est l’histoire d’un beau-goss (Mr Kutcher) un peu paumé qui aime le luxe et ne rien glander. Par facilité, il couche avec des tas de nanas friquées. On le voit bien coucher. Je me demande même si le film n’a pas été un peu censuré aux Etats-Unis.
Il rencontre une fille jolie (ils auraient pu choisir un laideron mais non, c’est américain, ne l’oublions pas). Il se trouve que celle-ci a les mêmes principes de vie. Une sorte d’escort-girl non-étiquetée.
Dilemme.
Toy Boy : tu m’as niqué ma soirée
Pardon pour les grossièretés (différence notable avec la vulgarité) mais ce film était nul à chier. Il n’y a absolument aucune intrigue. Le film est lent. Les scènes de sexes sont particulièrement nombreuses et sans vraiment d’intérêt (on fait un film de boules ou on ne le fait pas Ashton Siffredi) Rien à voir avec des films de minettes de « qualité » tels que Bridget Jones ou Le diable s’habille en Prada.
Ne vous faites pas avoir…ne perdez pas une soirée
A la fin, Ashton Kutcher, le héros, décide de lâcher sa vie de pseudo-gigolo pour rejoindre la jolie fille vénale dont il est amoureux. Malheureusement, celle-ci est mariée à un homme méga riche. Elle est amoureuse d’Ashton également mais elle préfère le fric. Fin.
Et voilà, maintenant que vous savez la fin de l’histoire, il n’y a absolument plus aucun intérêt à regarder Toy Boy.
Je pense à vous avec tellement de tendresse, que je vous offre ce cadeau. Une précieuse soirée de libre pas foirée.
Film Toy Boy de David Mackenzie avec Ashton Kutcher