C’est quoi pour toi « faire ses nuits » ?
J’entends partout « il a fait ses nuits à deux mois », « ce bébé est adorable, il faisait ses nuits en sortant de la maternité » ou encore « tu n’as pas de chance, mon bébé a toujours fait ses nuits»…
Et bien, si tu te sens mal loti dans ce domaine, ne t’inquiètes pas. Tu n’es pas seul. Moi aussi je suis dans ce cas là.
Mais qu’est-ce que ça veut dire « faire ses nuits ? »
A force, d’avoir l’impression d’être un OVNI avec mes triplés qui ont « fait leurs nuits » vers 2 ans et demi, j’ai commencé à me poser une question. Est-ce que les miens sont différents ou bien n’avons-nous pas la même définition ?
Dans la SpiderFamily, faire ses nuits c’est…
C’est dormir toute la nuit. Dit ainsi, ça parait plutôt évident.
Je dois donc un peu préciser : du coucher le soir au lever le matin. Sans interruption, sans réveil nocturne (que ce soit pour boire du lait ou juste pour le plaisir de voir sa maman…à 4h du mat’ ? Franchement !), sans tétine à remettre, sans pipi au lit, sans…sans rien quoi.
D’après cette définition, j’ose avouer qu’ici, ça a pris beaucoup de temps.
Bien entendu, un petit biberon à caler, puis retourner se coucher, ça ne prend pas beaucoup de temps.
Ça en prend.
Juste ce qu’il faut pour avoir mal aux cheveux le matin. Surtout si c’est vers l’horaire fatidique de 2-3h du matin.
Je crois que le pire qu’il soit, c’est le réveil vers 5h30. Celui-là où tu sais bien que retourner te coucher est une hérésie. Qu’une fois allongée et ré-endormie, tu auras à peine le temps de rêver à une bonne douche chaude et hop, le réveil se met à sonner.
Alors au lieu de rêver à cette douche chaude, je vais me la faire couler. J’ai appris, même dans ces moments là, à apprécier les nuits raccourcies et les réveils aux aurores.
Il y a aussi le critère de temps
Et bien oui, pour moi, faire ses nuits, c’est également dormir au moins 9 heures d’affilées (minimum). Parce que des nuits qui commencent à minuit et qui finissent à 5 heures du matin, si pour certains cela suffit, pour moi, pas. Dans tous les cas, pas suffisamment pour appeler cela « faire ses nuits ».
Et quand enfin, la divine nuit est arrivée
En tant que maman, j’ai ressenti ça comme une grande victoire, la médaille d’or, le podium savamment décoré de paillettes et de lierre grimpant. La journée nuit où ni SpiderPapa, ni moi, n’avons eu à poser un pied hors du lit, a été semblable à marathon enfin achevé.
Evidemment, la période qui suit s’avère longue et semée d’embûches. Elle commence par « chut, ne faites pas de bruit ! »
Dans un but de déculpabilisation collective et pour me rassurer, dis-moi en commentaire que tu n’as pas la même définition que moi. C’est quoi pour toi « faire ses nuits » ?