Jusqu’ici, tout va bien…

Évidemment que mon organisation est millimétrée. D’ailleurs, je me demande si la mesure inférieure se dit “nanométre” car autant d’organisation mérite sûrement une unité particulière et tellement fine qu’on ne pourrait la voir à l’œil nue.

Une classe pour chacun et chacun dans sa classe

Aujourd’hui, c’était la rentrée. Mes triplés sont dans des classes séparés en grande section, comme ce fut déjà le cas l’an passé. Ce choix est personnel. Il nous a semblé adapté à nos enfants et à leurs caractères et s’est trouvé également en accord avec les désirs des principaux concernés. Et en accord avec la structure de l’école : trois grandes sections.
Ouf, on est sauvé !

Ce choix, en termes d’organisation, est passé comme une lettre à la poste. Plus une, mais trois maîtresses avec qui échanger. Plus une classe, mais trois classes dans lesquelles accompagner les enfants le matin (avec le 4ème dans les bras pour ne pas l’abandonner dans sa poussette à l’entrée). Plus une seule note griffonnée dans le carnet de liaison pour annoncer un événement imprévu, mais trois photocopies collées massivement à la UHU.
Je me suis habituée, ce n’est pas plus mal qu’ils se sentent individuellement concernés. D’ailleurs, en ce soir de rentrée, ils étaient chacun ravis de présenter leurs maîtresses et les copains associés.
Jusqu’ici tout va bien.

Nouveaux rythmes scolaires

Je suis organisée. De façon nanométrée.
Avec la réforme des rythmes scolaires, les enfants se lèveront tôt le mercredi aussi. Cette fois encore, c’était le cas l’an passé. Ils allaient au centre aéré.
Pour rendre notre vie un peu plus funky, le centre aéré n’est pas situé dans notre école. Il faut donc réaliser le transfert entre 11h30 et 12h30 depuis la maternelle.
Heureusement, une adorable voisine va s’en charger. Jusqu’à janvier.
À ceci s’ajoute le fait que, ledit centre aéré, n’ouvrira ses portes qu’à partir du mercredi 24 septembre. Je comprends, ils doivent s’organiser. Cette réforme les impacte beaucoup et il faut un temps d’ajustement. Pour nous, malheureusement, c’est nul à chier.
Heureusement, une adorable voisine va s’en charger et les garder le mercredi après-midi jusqu’à cette date.
Jusqu’ici tout va bien.

Rentrée=paperasse

Je suis faussement émerveillée devant cette montagne de papier qui trône sur mon lit en petits tas bien établis. Trois piles, un scanner, une photocopie. En trois années, j’ai trouvé comment optimiser : remplir les documents sans les prénoms, mettre des petites croix aux crayons là où les paramètres varient, copier le tout et compléter. Je laisse les petites croix aux crayons pour égayer ma copie. (et parce qu’on ne gomme pas une photocopie !)
J’avais anticipé l’attestation pour les assurances scolaires ou plutôt pour l’Assurance scolaire, la MAE, celle que tout le monde connait, celle qui semble être la seule à exister !
Jusqu’ici tout va bien

Une vie parallèle

Je viens d’entamer ma troisième semaine de formation. J’ai découvert de nombreux outils qui portent des noms rigolos comme “extrudeur” ou “pince à emboucher” (un coin ?). Tout est nouveau pour moi. C’est fascinant et flippant à la fois. J’ai l’impression de me transformer, de vivre à fond ce métier de 7H30 le matin à 16H30 l’après-midi. Dès que je retire ma salopette pleine de merdouille diverses et variées, j’enfile mon costume de “maman”. Mais, le soir, quand la nuit est couchée, que les enfants aussi (en tout cas, il faut l’espérer), je reprends mon gros classeur pour revoir les différents raccordements et comment réaliser un coude en cuillère sur du cuivre.
Les enfants ont vu une photo de moi avec le “pistolet à feu”, plus communément appelé “chalumeau”. Je suis leur héros. Au moins le temps d’une photo.
Même quand je mange, je pense plomberie. Je ne suis vraiment pas très douée. Sincèrement. Mais ce n’est pas grave, je vais travailler. Je commence à devenir “outils-addict” et en toute honnêteté, en comparaison, les fringues sont bon marché.
Jusqu’ici tout va bien

Mon mari, mon roi

Dans toute cette agitation, il y en a un qu’il m’est impossible de ne pas regarder avec admiration. C’est celui qui partage ma vie, mon roi, mon coéquipier. Malheureusement, en ce moment, il n’est pas souvent là. Et ça va durer. Il est épanoui dans son travail, ça ramène des sous et c’est un peu le prix à payer pour avoir fait tous ces choix.
Aujourd’hui, il devait repartir sur la Suisse après être resté plus que l’habitude pour être présent à la rentrée des enfants. Une fois tout son barda déposé dans la voiture, celle-ci a décidé de ne plus démarrer. Il a été bloqué plusieurs heures, a manqué des réunions.

Jusqu’ici tout va bien. Mais il ne faudrait pas trop tirer !

Claire, femme et maman consciente du fait qu’elle va en chier cette année
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