Chaque semaine, l’interview #Interflora ressemble à ça.
Pour cette fin de quinzaine des gagnants, je voulais un truc un peu spécial et très rapidement, j’ai su ce que j’allais taper.
Cette semaine, c’est moi qui envoie les fleurs. Un bouquet énorme. Le genre de bouquet surdimensionné que recevrait Mariah Carrey pour la Saint Valentin par son Nick préféré (d’ailleurs, il y a de l’eau dans le gaz depuis qu’ils ont des jumeaux).
Il y a une logique à ce billet.Voilà 15 jours que je parle bébés, bébés et bébés…bref je n’arrête de parler de jumeaux et de triplés : la grossesse, les bains, le pot, les repas et encore plein de blablas. Des séquences nostalgie pour moi.
Il y a quand même un gros point sur lequel je n’ai pas assez insisté.
Tu es mon autre
Mauranne aime bien le chanter. Lara-la-sur-aigüe dit plutôt “je t’aime comme un fou, comme un soldat, comme une star de cinéma“. En tout cas, quelque soit le timbre de voix, c’est à lui que je veux envoyer toutes ces fleurs par millier. A lui, à mon co-équipié, à mon égal dans cette mission, à mon roi, à mon rêve éveillé, à toi mon Micha.
Mon Micha, ma douceur : c’est mon mari, celui qui m’a passé la précieuse alliance achetée avec ces propres deniers. Mon Micha c’est ma vie.
C’est lui qui a fait de moi une maman. C’est lui qui m’a offert ces enfants, ces lui qui a accepté de rester à la maison pour que je retourne bosser, c’est lui qui a décidé que son créneau avec les bébés c’était minuit-5h du matin. Le créneau le moins demandé.
Il m’a ramené tout ce que j’aimais mangé lorsque j’étais hospitalisée. Il a conduit comme un malade pour suivre l’ambulance qui transportait les couveuses de nos bébés. Il a pleuré à mes côtés, il a appris à changer les couches comme un représentant Pampers, il est capable de porter plusieurs centaines de kilos de lait et de trouver une pharmacie ouverte en pleine nuit.
La langue française et très riche. Il y a un mot pour chaque chose, chaque émotion. Je trouve qu’il n’y en a pas encore assez. Il n’y a pas assez de mots pour te dire comme j’ai la chance de t’avoir à mes côtés, comme j’ai l’honneur d’avoir un homme aussi bon et sensible aux émotions, comme j’ai la joie d’éprouver autant de fierté à être à ton bras.
Papa de jumeaux, papa de triplés
Attendre un enfant, ce n’est pas rien. En attendre plein, c’est comme qui dirait “délire”. Ca va être compliqué de se cacher ou de faire semblant de ne pas entendre la nuit. Même moi, je n’y arrive pas !
Ne t’inquiète pas, papa, tu vas vite trouver ta place dans ton nouveau monde. Tu auras forcément un bib’ à donner ou une couche à changer. Tu vas pouvoir jouer jusqu’à avoir envie de cacher tous les Lego dans les chiottes tellement tu seras lessivé. Mais, tu vas kiffer. Tu vas grave kiffer d’avoir une place si importante, d’être l’un des grands gagnants de la loterie de la fertilité.
Un hommage à tous les papas et particulièrement à ceux qui ont ou attendent des jumeaux ou des triplés.
Un non-investissement du papa dans les naissances multiples, c’est presque une non-assistance à personne en danger.