Je viens de découvrir un nouveau jeu digne des 90’s. Décors pixelisés en mode 16 bits, j’ai fait un bond dans le retrogaming.
Je me suis amusée comme une petite folle sur l’écran pendant plus d’une demi-heure. A plusieurs reprises, j’ai eu des petits coups de nostalgie, des flash-backs. L’époque de mes premiers bisous (les vrais, ceux avec la langue…et beaucoup trop de bave), le collège avec les copains et les premières heures de perm’, mes allers-retours en vélo à la patinoire ou à l’escrime et mes kebabs du mercredi.
Adepte de la compétition, je n’aime pas perdre. D’ailleurs, si je ne gagne pas, je ne joue pas. C’est un vice que j’apprends à maîtriser avec le temps. Désormais, je m’auto-défie pour avancer. Le dépassement de soi, un vrai leitmotiv.
J’avais déjà joué à des arcades de ce type. Le design était moins léché mais le principe était le même : au premier bip, il faut faire monter un curseur, au second, il faut le faire descendre.
Le curseur a évolué en un petit singe qui doit chopper des noix de coco.
Je commence à pousser des petits cris à chaque noix de coco décrochée du palmier. Le petit singe que je dois projeter en haut de l’arbre fait des bonds intempestifs. Haut-bas-haut-bas-haut-bas…ça ne s’arrête pas. Au bout d’un moment, c’est que je commence à suer légèrement, à sentir des muscles dont je ne connaissais même pas l’existence chauffer.
Je me rends compte que je ne maîtrise pas si bien que ça mon anatomie. Ça va donc être compliqué pour s’appliquer du Synthol. Pourtant, ça fait du bien là où ça fait mal.
Le temps passe un peu moins vite une fois qu’on gère le temps de latence entre le moment où l’on fait le geste et le moment où le primate escalade les branches. Jeux à l’ancienne oblige, il y a temps de réaction comme sur les premiers appareils photos numériques entre le clic et le flash.
Comme un gosse de 3 ans, c’est l’heure de passer à une autre activité. Je déciderai à coup sûr que c’est mon “jouet préféré” d’ici une semaine, quand j’aurai complètement zappé mais pour le moment, je veux continuer de fabriquer mon château.
C’est donc l’heure d’éteindre, de reposer la “manette”. Je me suis bien amusée à cette séance de rééducation du périnée. Je reviendrai.
Info : Je réalise mes 15 séances de rééducation du périnée chez une kiné, avec une sonde. Il y a plusieurs approches. Une sage-femme peut également vous accompagner. Mon dernier bébé à 15 mois et je n’ai pas fait de rééducation périnéale pour mes triplés…mieux vaut tard que jamais.
Si vous voulez être une tonique du périnée et gagner un prix, vous pouvez vous entraîner à la maison. Sur ce site, il y a quelques bonnes idées.
J’aime l’expression :
“Fais ta rééducation du périnée, tu seras moins pressée de pisser”.