#paracha : “pourquoi on n’entre pas dans la chambre des parents ?”

Et paf ! (le P.A.F ?) Un gros boulet dans la marre de la parentalité. Han la mère militaire !  Et oui, ici les enfants n’entrent pas dans notre chambre. Je ne suis pas en train d’accuser ceux qui font autrement, comme dit le Dircom de McDo « venez comme vous êtes ! ».

J’ai longtemps conversé avec ma meilleure amie sur ce sujet. Elle est complètement traumatisée de n’avoir pu pénétrer dans le sanctuaire parental étant enfant. Du coup, avec sa propre progéniture, elle fait autrement.
Pour ma part, la chambre de mes parents représentait un endroit particulier, différent. Nous n’y entrions que rarement.
Avec mon mari, nous avons décidé d’en faire de même.Le choix était certainement facilité par le fait que 3 berceaux à caser dans 10m2 avec un lit king size et 3 penderies de mes fringues chéries, c’est un Tétris paumé d’avance. (Attendez, vous pensez sincèrement que je n’ai que ça comme vêtements ? Il y a encore un peu de mon barda dans le couloir, et dans la micro-salledejeu-chambredupetitdernier.)

Etant seule dans mes draps de soie en ce moment, SpiderPapa nous ayant lâchement abandonné pour travailler loin, super loin (au point de devoir dormir sur place), les gnous ont tendance à penser que maintenant “c’est cool, on va pouvoir squatter le lit géant”.

Plutôt que de fermer ma porte à clé, solution que je ne souhaite pas envisager, je préfère qu’ils comprennent mes raisons, quitte à me répéter, j’ai préféré rappeler :

“Pourquoi on n’entre pas dans la chambre des parents ?”
paracha-expliquee-aux-enfants

Nous y sommes. Les enfants ont maîtrisé le concept de la question hebdomadaire. Ils sont même particulièrement demandeurs cette semaine et Lolo Cacao lève la main en premier pour prendre la parole. C’est un peu scolaire comme technique mais ça fait ses preuves pour ne pas parler en même temps. On aurait pu décider de cracher par terre le plus vite mais c’est crados et mal élevé.

Elle commence à dire “on rentre pas dans votre chambre parce qu’on a pas le droit à part quand tu me désinfecte le menton“. Pour la petite histoire, elle est autorisée à venir sur mon lit chaque fin de journée afin que je m’occupe de ses points de sutures. Le soin est beaucoup moins larmoyant. Cette exception fait qu’elle se sent dans l’obligation de “faire la grande” dans ma “chambre de grand”.
Je suis machiavélique.

Danou se met à compléter : “parce que déjà y’a des choses qu’on a pas le droit de toucher ou de fouiller dans les tiroirs de papa et maman“. Oui, effectivement, il y a des choses…

Ava Banana prend un air supérieur : “C’est parce que c’est la chambre de papa et maman et on aura la nôtre quand on sera grand et qu’on sera marié et puis Doudou, il a pas le droit sinon il fait du bazar. En plus, s’il rentre il va avaler des choses“. Ah, ces “choses” !

Lolo Cacao tient à préciser pour se rassurer : “oui mais si y’a un problème on a le droit de taper doucement pour venir et on peut aussi aller prendre des feuilles dans l’imprimante si on nous dit”.

Qu’ils sont choubidoux !

C’est le moment de donner mes raisons qui sont simples (et encore une fois personnelles) : “Notre chambre avec papa, c’est une chambre d’amoureux et notre lit, c’est le lit des amoureux. Comme on est amoureux, on se dit des choses d’amoureux et on se fait des calins. J’ai besoin d’avoir un endroit où je peux être avec Papa juste pour que l’on se retrouve tous les deux pour qu’on continue toujours à être amoureux.
Voilà, c’est tout.

Pour comprendre ce que c’est que la « Paracha de la semaine », c’est ici : « La paracha de la semaine, une question expliquée aux enfants » 

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Paracha de la semaine : Le chômage expliqué aux enfants

Il y a des livres à la maison qui donnent l’impression que mes enfants sont des surdoués. Un seul mot et ils peuvent citer l’intégralité de la page, intonation comprise.
Il y en a un qu’ils connaissent particulièrement bien. C’est l’un de mes préférés aussi : Le géant de Zéralda de Tomy Ungerer. C’est l’histoire d’un ogre qui mange des petits enfants et qui découvre grâce à une jeune fille, Zéralda, les multiples saveurs des bons petits plats cuisinés. Il en perdra son envie de manger les marmots.

Rien à voir avec le chômage me direz-vous ? Vous avez raison. En feuilletant les pages, une nouvelles fois, un soir sur le canapé, les enfant se sont arrêtés sur cette phrase.

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Bien entendu, ce n’est pas la première fois que la question est posée. Vous imaginez !
La conjoncture actuelle  -favorable au concept de chômage- induit d’autant plus le questionnement chez mes enfants qui entendent nos amis et nous échanger sur le sujet ou être personnellement touchés.

J’ai dû, une nouvelle fois, leur expliquer :

” C’est quoi le chômage “

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Paracha de la semaine : “Maman, pourquoi tu cries comme ça ?”

Il y a des jours avec, et il y a des jours sans. Hier, c’était sans. Bagarres pour savoir qui ira au centre commercial avec moi, bruits collectifs autour du petit dernier qui se réveille 12 fois par sieste, verres d’eau qui n’arrêtent pas de tomber. Au demeurant, je ne suis pas plus patiente avec les années. Ni avec le nombre d’enfants. C’est bien dommage, je crois que ça m’aiderait.

Faiblesse quand tu me tiens, malgré les efforts prononcés pour donner des consignes précises à appliquer, ma bouche ne s’est ouvert que pour…crier. Et ça, une bonne partie de la journée.

Le soir venant, le coucher des enfants aidant, je me sens un peu apaisée et m’en veux de tous ces cris tonitruants. Il faut bien s’en rappeler, ce sont des enfants.

Je me suis donc assise sur le seul lit raisonnablement à ma hauteur et avant même d’avoir pu fournir une explication, Lolo, ma sensible, m’a devancé :

” Maman, pourquoi tu cries comme ça  ? “

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Paracha de la semaine : “Pourquoi on souhaite la bonne année ?”

(Avertissement : dans ce billet, vous découvrirez un peu de culture made in Chez Wam)

Pour commencer cette année, j’offre gratos un petit cours de rattrapage afin de savoir ce qu’est la “Paracha de la semaine”. En 2 mots (10 plutôt) c’est une question posée par mes enfants de 5 ans et mon explication.
Si tu as la chance de ne pas avoir d’enfant en ce moment en train de regarder par dessus ton épaule ou en train de mâchouiller le fil qui traîne de ton chargeur, tu peux avoir plus d’infos ici et carrément toutes les Parachot (un cheval/des chevaux, une paracha/des parachot) par là. Il y a des thèmes super bouillants, d’autres moins. J’aime l’idée que pour élever un enfant, il faut “du lait et des mots”. (et aussi des frites et des bonbons)

Période oblige, j’ai dû leur expliquer :

“Pourquoi on souhaite la bonne année ? “

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