Paracha de la semaine : c’est quoi un esclave ?

Tout est parti d’un dessin animé.

Comme nous aimons le faire certains week-end, nous choisissons ensemble l’un des 200 dessins-animés présents sur notre disque dur et on se banane tous ensemble sur le canapé trop petit pour nous accueillir.
En général, les enfants s’accordent pour une énième rediffusion de Cendrillon, Raiponce ou Robin des bois. Ils ne sont pas vraiment téméraires dans leur choix. Mais cette fois-ci, une envie irrépréhensible de changement collectif nous a mené sur un dessin-animé que nous n’avions encore jamais regardé : Le prince d’Egypte.
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Soyons francs : ce dessin-animé est clairement religieux. Une sorte de catéchisme version 90 minutes.
A plusieurs reprises, il est possible de voir des esclaves au service des égyptiens.

Naturellement, s’en est suivi la question :

« C’est quoi un esclave ? »

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Je pense à me lancer dans l’explication la plus évidente à mes yeux : “un esclave, c’est une maman ou un papa. Tu passes ta vie à servir tes enfants et point de fiches de paye à l’appui.”
Et puis non, bien trop subjectif !

Lolo Cacao prend la parole en premier, on a l’habitude : “Je sais pas qu’est-ce que c’est un esclave”
Ava Banana pense avoir une réponse : “c’est quand on est pauvre”.
Effectivement, du côté du dessin-animé, les esclaves portent de vieilles toges pourries.

Danou, super héros avec sa cape sur le dos depuis deux semaines environ, vole à l’aide de ses sœurs : “être esclave, c’est quand on fait les choses pour les autres“.

Toutes ces réponses réunis donnent une définition pas mal je trouve.
Parce que j’aime jouer la maman érudite, je me permets tout de même d’ajouter un petit bout d’explication à cette définition.

Avant de pouvoir commencer, Ava Banana décide de compléter : “un esclave c’est quand en fait on demande toujours quelque chose et que l’autre il le fait. C’est pas celui qui dit quelque chose qui le fait”.

Cette précision est super pertinente. Les enfants ces êtres intelligents.

Etre esclave de quelqu’un, de quelque chose ce n’est pas si évident à expliquer. J’ai donc juste précisé :
Un esclave, c’est comme le dit Ava Banana, celui qui a un maître, un chef qui lui dit ce qu’il doit faire. Il ne peut pas dire non, il n’a pas le droit. En plus, il n’a aucune rémunération, ou très peu pour ce qu’il fait”.

Evidemment, Danou m’interroge de suite : “c’est quoi “rémunération” ? 
La rémunération c’est quand on te donne quelque chose en échange de ce que tu fais. Par exemple, quand on travaille, on nous donne de l’argent en échange. Quand on fait quelque chose de gentil, on nous dit merci“.

Lolo termine par une vérité : “c’est nul d’être esclavre“.

Point Wikipédia : Le mot « esclave » serait apparu au Haut Moyen Age à Venise, où la plupart des esclaves étaient des Slaves des Balkans, « une région qui s’appelait autrefois « Esclavonie », puis Slavonie, et qui deviendra indépendante, sous le nom de « Croatie »

Pour comprendre ce que c’est que la « Paracha de la semaine », c’est ici : « La paracha de la semaine, une question expliquée aux enfants » 

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Paracha de la semaine : Le chômage expliqué aux enfants

Il y a des livres à la maison qui donnent l’impression que mes enfants sont des surdoués. Un seul mot et ils peuvent citer l’intégralité de la page, intonation comprise.
Il y en a un qu’ils connaissent particulièrement bien. C’est l’un de mes préférés aussi : Le géant de Zéralda de Tomy Ungerer. C’est l’histoire d’un ogre qui mange des petits enfants et qui découvre grâce à une jeune fille, Zéralda, les multiples saveurs des bons petits plats cuisinés. Il en perdra son envie de manger les marmots.

Rien à voir avec le chômage me direz-vous ? Vous avez raison. En feuilletant les pages, une nouvelles fois, un soir sur le canapé, les enfant se sont arrêtés sur cette phrase.

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Bien entendu, ce n’est pas la première fois que la question est posée. Vous imaginez !
La conjoncture actuelle  -favorable au concept de chômage- induit d’autant plus le questionnement chez mes enfants qui entendent nos amis et nous échanger sur le sujet ou être personnellement touchés.

J’ai dû, une nouvelle fois, leur expliquer :

” C’est quoi le chômage “

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Paracha de la semaine : “Maman, pourquoi tu cries comme ça ?”

Il y a des jours avec, et il y a des jours sans. Hier, c’était sans. Bagarres pour savoir qui ira au centre commercial avec moi, bruits collectifs autour du petit dernier qui se réveille 12 fois par sieste, verres d’eau qui n’arrêtent pas de tomber. Au demeurant, je ne suis pas plus patiente avec les années. Ni avec le nombre d’enfants. C’est bien dommage, je crois que ça m’aiderait.

Faiblesse quand tu me tiens, malgré les efforts prononcés pour donner des consignes précises à appliquer, ma bouche ne s’est ouvert que pour…crier. Et ça, une bonne partie de la journée.

Le soir venant, le coucher des enfants aidant, je me sens un peu apaisée et m’en veux de tous ces cris tonitruants. Il faut bien s’en rappeler, ce sont des enfants.

Je me suis donc assise sur le seul lit raisonnablement à ma hauteur et avant même d’avoir pu fournir une explication, Lolo, ma sensible, m’a devancé :

” Maman, pourquoi tu cries comme ça  ? “

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Paracha de la semaine : “Pourquoi on souhaite la bonne année ?”

(Avertissement : dans ce billet, vous découvrirez un peu de culture made in Chez Wam)

Pour commencer cette année, j’offre gratos un petit cours de rattrapage afin de savoir ce qu’est la “Paracha de la semaine”. En 2 mots (10 plutôt) c’est une question posée par mes enfants de 5 ans et mon explication.
Si tu as la chance de ne pas avoir d’enfant en ce moment en train de regarder par dessus ton épaule ou en train de mâchouiller le fil qui traîne de ton chargeur, tu peux avoir plus d’infos ici et carrément toutes les Parachot (un cheval/des chevaux, une paracha/des parachot) par là. Il y a des thèmes super bouillants, d’autres moins. J’aime l’idée que pour élever un enfant, il faut “du lait et des mots”. (et aussi des frites et des bonbons)

Période oblige, j’ai dû leur expliquer :

“Pourquoi on souhaite la bonne année ? “

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