Le concept de « trésor » chez mes enfants…

Actuellement en mission d’intérim, j’ai la chance d’avoir des horaires de travail (ceux d’un chantier) particulièrement compatibles avec mon quotidien de maman. (et il n’y a aucun sarcasme) Je finis à 16h (bien sûr, ça veut dire que je commence tôt) et c’est parfait pour aller les récupérer à l’école et à la crèche  en prenant un peu plus de temps que d’habitude pour rêvasser sur le chemin.

Chaque jour, le manège se poursuit inlassablement depuis leurs 3 ans. Chacun leur tour, mes 4 enfants partent à la recherche de « trésor » sur le chemin du retour de l’école : au mieux des vieilles coquilles d’escargots encore baveuses… au pire une belle collection de mégots jaunes pisseux. Danou est le maître en la catégorie.

Devant le portail à l’entrée du bâtiment, la quête se poursuit pour la plupart du temps avec des petits cailloux et des végétaux plus ou moins friables, évidemment glissés bien au fond de la poche. Faudrait pas les perdre !

Le moment de la récupération du courrier doit être stratégique. Vite, retirer les pubs trop colorées en les glissant rapidement dans la poubelle d’à côté. Le parent doit être un peu magicien. C’est vital. Malheureusement, l’œil de l’enfant est vif et son regard aiguisé. On ne lui fait pas.  Pas 30 fois en tout cas. C’est adopté. Cette pub carrouf format 4×3 (au bas mot) devra absolument être affichée au moins une nuit sur le mur principal de la chambre. Une nuit, c’est le tarif que j’ai négocié. Et ils sont très forts.

Une vieille vis rouillée ou un simple morceau d’autocollant complète la collec’. Chaque soir en semaine. Fois quatre.
Le petit n’est pas en reste. Du haut de ses deux ans et demi, il est capable de réunir assez de branches pour faire un barbecue. Heureusement, il n’est pas encore assez habile pour glisser un long bout de bois derrière son dos sans que je ne m’en aperçoive. Il se rabat donc sur de la terre qu’il transporte dans ses poches. Quel beau trésor la terre ! Elle finit sur le balcon. Et les fourmis dans mon salon.
Il y a ensuite la problématique du stockage. Bien sûr, ma machine à laver fait un peu office de coffre au trésor. Mais, j’ai bien peur que ce contenant ne soit pas solide pour longtemps. Son joli cui-cui sonore à chaque cycle me laisse penser qu’il va falloir trouver une autre cachette avant que je n’aie à casser le PEL.

En attendant de trouver mieux, j’ai décidé d’opter pour un recyclage particulièrement rentable : leur prêter gentiment les splendides boites qu’eux même m’ont offertes pour la fête des Mères.

tresor-d-enfants

Claire, maman d’archéologues

Facebook La vie des triplésGoogle + La vie des triplésTwitter La vie des triplés